Que dois-je faire de mes maisons américaines ?
Déménager dans un nouveau pays peut être accablant. Certaines des décisions les plus importantes concernant l'aliya concernent l'immobilier - Dois-je vendre ma maison actuelle ? Dois-je le louer ? Dois-je acheter une propriété en Israël tout de suite ou attendre ?
Lorsque l'on aborde ces questions, les implications fiscales actuelles et futures, tant aux États-Unis qu'en Israël, ne sont pas toujours prises en compte dans le cadre du processus décisionnel. Si ce n'est pas envisagé à l'avance, lorsque vient le temps de payer les impôts, il peut y avoir de mauvaises surprises.
Cet article se concentrera sur la vente de la résidence principale de l'oleh aux États-Unis.
Les règles fiscales aux États-Unis et en Israël diffèrent considérablement. Les domaines d'imposition qui doivent être pris en compte incluent (mais ne sont pas limités à) : l'impôt sur le gain provenant de la vente d'un bien immobilier, les implications fiscales de la location de la propriété, les avantages fiscaux d'un oleh en Israël, etc.
L'une des idées fausses courantes lors de l'aliya est que "si je vends ma propriété aux États-Unis et que j'achète une propriété en Israël tout de suite, je ne devrai pas d'impôts sur la vente". Malheureusement, ce n'est pas le cas.
Lors de la vente d'une propriété aux États-Unis après avoir fait l'aliya, si la propriété appartenait à l'oleh et était utilisée comme résidence principale de l'oleh pendant 2 des 5 années précédant immédiatement la vente (et n'a jamais été louée), jusqu'à 250 000 $ de le gain (500 000 $ pour les co-déclarants mariés) peut être exclu de l'impôt fédéral (les règles des États peuvent différer). Si la propriété a déjà été louée (ou le sera avant la vente) ou si la période complète de deux ans n'est pas respectée, une partie (ou la totalité) du gain peut ne pas être éligible à l'exclusion et l'impôt sera dû sur cette partie (ou la totalité) du gain. De plus, si la vente n'a pas lieu avant la fin des avantages oleh, un impôt supplémentaire peut être dû en Israël (avec un crédit pour l'impôt payé aux États-Unis).
Si la propriété doit être louée, un impôt fédéral (et éventuellement étatique) peut être dû sur les revenus locatifs. Si la location se poursuit après la fin des prestations oleh, l'impôt peut également être dû en Israël (avec un crédit d'impôt payé aux États-Unis).
Évidemment, les taxes ne sont pas le seul élément à prendre en compte pour décider de vendre ou de louer sa résidence principale lors de l'aliya. Avec une bonne planification fiscale, les impôts imprévus peuvent être évités et l'un des stress de l'aliya peut être minimisé.
Larry Stern, CPA (États-Unis), associé chez Aboulafia Avital Shrensky & Co.. CPA (www.aboulafia.co.il) a fait aliya il y a 10 ans et fournit une planification et des conseils fiscaux internationaux depuis plus de 20 ans.
Larry : +972-52-480-8200